On dit que ceux qui ont suivi leurs parents autour du monde pendant leur enfance ont du mal, plus tard, à ne plus bouger et que les casaniers le resteront. Peut-être est-ce vrai pour certains mais personnellement, arrivée à Bordeaux à l'âge de 4 ans en raison du décès de mon père, j'y ai passé mon enfance et ma jeunesse, dans la même maison, ce qui ne m'a pas empêchée d'apprécier la vie errante qui fut la mienne pendant plus de trente ans. J’avais tout de même la fibre voyageuse puisque dans mon cahier de français de la classe de 5ème j’écrivais dans une rédaction dont le sujet était «A quoi rêvent les petites filles» : «Je voudrais un mari qui m’emmène dans des pays lointains»…
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