Le Second Empire, que la IIIe République s’est empressée d’effacer de la mémoire des Français, est une période brillante de leur histoire. L’industrie, dont le Creusot des Schneider est alors le symbole, prend son essor, les créateurs d’entreprise sont stimulés et leurs ouvriers protégés, la France s’ouvre sur le monde et s’enrichit.
Un homme concourt efficacement à cette politique voulue par le chef de l’État d’alors : un modeste avocat auvergnat, envoyé à Paris par ses compatriotes qui l’ont élu député de la IIe République, très vite poussé par ses talents à un poste de ministre, rejoignant le cercle des intimes du président de la dite République bientôt empereur, devenant un des acteurs-clés du règne, quand le vent tourne accompagnant la famille impériale dans sa chute, se faisant réélire député par sa ville natale, conduisant sous la nouvelle République un parti bonapartiste y croyant encore, mourant peu de temps avant Victor Hugo qui avait fait de lui une des cibles de ses Châtiments.
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