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A Marstrand
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(aujourd’hui quelque 1.300 habitants, y compris ceux de
Koön de l’autre côté du chenal, qui lui a toujours été rattachée) un comité
d’accueil avait été formé à l’initiative de Bernt Egnell, cousin et quasi
contemporain de Patrice, petit-fils de Bertil, le frère puîné d’Axel, resté dans
l’île, Bernt dont le père était Axel William dit Acke. La réception de l’équipage
du
Sangale II
le 2 août fut chaleureuse à souhait.
Voici comment Patrice décrit l’arrivée dans son bulletin de navigation
N°5 :
« Sangalie II est arrivé à Marstrand hier soir après une escale de deux
jours à Göteborg dans la Marina du GKSS
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et du Krussar Klubben de Suède à
Langedrag
De Langedrag à Marstrand d’une distance de 21 milles environ nous
avons été l’hôte à bord de Andréa et Michel nos deux skippers chevronnés pour
une traversée de 4 heures de mer entre les rochers qui jalonnent le trajet ce qui
nous a permis d’admirer une fois de plus les beautés de cet archipel du
Bohuslän avec un vent de force ¾ beaufort et une météo mitigée de soleil et de
menaces d’orage et de découvrir la voie d’accès Est de Marstrand par un étroit
chenal bordé par d’impressionnantes barrières rocheuses
La route par les iles danoises s’est déroulée sans encombre majeure par
un petit temps avec quatre étapes principales, Korsor pour aller rendre visite à
la petite sirène de Copenhague, puis Grena, Anholt, Laeso [Läso] où nos
navigateurs ont retrouvé le gros des plaisanciers danois ,allemands et suédois
ce qui leur a causé quelques problèmes d’amarrage
La réception d’accueil de Sangalie II et de ses valeureux navigateurs est
prévue pour demain 2 Août 2012 à 16 h dans l’immeuble légendaire de la
famille Egnell de Marstrand à l’angle de la place du Paradis et des quais-
promenade en façade de l’ile. »
Une fois encore le contact familial
avait prouvé sa vitalité et son efficacité,
tandis que des Français, que deux mois
plus tôt rien n’y préparait, découvraient ce
petit bout de rocher dont, en marchant
bien, on fait le tour en une heure, étant
constamment fouetté, tonifié par le vent
du large, avant de se retrouver sur le quai
bien abrité, face à la terre au-delà du
chenal, pour un déjeuner de langoustes pêchées le matin, Marstrand , accessible
seulement aux bateaux ou, aux piétons venus de la terre ferme, par un
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rononcer Marche-trand, les Suédois chuintant le « st » à l’allemande
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l’un des plus anciens clubs de voile suédois, fondé en 1880
