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départements de l’entreprise – Installations électriques, Chemins de fer,
Electroménager – de prendre une extension nouvelle. Mors, ayant son siège
social à Paris dans le 17
ème
est alors une grosse PME, employant quelque 400
personnes dans plusieurs usines.
Axel Egnell s’est lié
d’amitié avec Louis Armand,
qui sera nommé en 1949
directeur général de la SNCF
et fera l’acquisition d’une villa
à Villers-sur-Mer, proche de
La Prairie, qu’Axel avait
donnée à sa fille Daggy lors du
mariage de celle-ci mais où il
continuera à séjourner.
Cependant ses activités
françaises n’empêchèrent pas
Axel Egnell de s’intéresser aux
affaires de sa famille en Suède.
Sa mère Bertha est morte à
Marstrand en 1936, ce qui a renforcé chez lui le sentiment de la responsabilité
liée à sa position d’aîné de sa génération. C’est ainsi qu’il intervint lorsque
l’entreprise de construction navale de son frère Bertil fit faillite, mais dans des
conditions qui opposèrent violemment les deux frères. En effet Axel s’appropria
l’intégralité des immeubles qu’ils possédaient ensemble à Marstrand, y compris
leur maison natale. Il fit ensuite don de ces immeubles à la Société immobilière
Egnello (Fastighetsföreningen Egnello), qui rassemblait huit de ses petits-
neveux, quatre enfants de son frère Bertil et quatre de sa sœur Sigrid Ahlström.
Axel est resté très lié avec sa tante Sophie morte en 1941 (son oncle
Victor était décédé en 1909). Cependant les relations d’Axel Egnell, au
caractère direct et impérieux, avec sa famille suédoise donnaient lieu parfois à
des incidents. C’est ainsi que dans les années 1930 Lennart Ahlström, fils de sa
sœur Sigrid, vint incognito de Marstrand à Paris en bicyclette. De Senlis, il
téléphone à son oncle Axel :
-
C’est Lennart, j’arrive chez toi ce soir.
-
Je ne t’ai pas invité. Retourne à Marstrand.
Ce que fit l’intéressé. Lennart s’était converti au catholicisme, peut-être
sous l’influence de sa tante Marie-Thérèse. Il se contentait de « petits boulots »,
tenant un magasin d’articles de pêche dans l’immeuble familial du Paradis.
Deux caractéristiques qui ne le recommandaient pas à son oncle. Plus tard, fin