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des écrits - seuls les vieux et les « décrépits » étaient autorisés par bonté à rester
au monastère à condition d’abandonner leurs habits de moines etc.
En application de ce décret, il fut mis rapidement fin à cette institution
ancienne qu’était le monastère de Marstrand ; le roi peu de temps après fit don
des bâtiments à la ville ; la maison fut transformée en hôtel de ville, hôpital et
école tandis que l’église devint le lieu des assemblées municipales ; le même
sort l advint à la cathédrale de Bergen, qui auparavant appartenait aux
minoritains de cette ville.
L’hôpital (également hospice des pauvres) eut la part du lion de l’héritage
du monastère et son existence se prolongea durablement par la suite. Durant la
grande période du hareng au XVI
ème
siècle il reçut chaque année de la douane
une somme de 100 thalers en don du roi Frédéric II. Plus tard l’établissement
disposa d’un fonds permanent, qui fut en outre grossi des dons de Margartha
Hvitfeldt, du bourgmestre Anders Pehrssön et de beaucoup d’autres. La
dénomination « rue de l’Hôpital » rappelle encore aujourd’hui l’ancien hôpital,
qui est maintenant devenu une demeure privée, après avoir entre temps hébergé
pendant environ cinquante ans l’école Lancaster.
