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l’Eucharistie. Aujourd’hui l’ornement véritable de l’autel de l’église de
Marstrand, c’est une
croix de triomphe
posée sur un globe et s’encadranr dans
la fenêtre du choeur. L’autel est recouvert d’un
antependium
rouge sombre où
apparaissent brodées d’or les lettres I.H.S. (
Jesus Hominum Salvator
). Y sont
posés d’une part deux statues de bois des apôtres Pierre et Paul, d’autre part
deux grands
chandeliers d’argent
, offerts en 1912 par le colonel C.G.Platen.
Des deux côtés de l’autel se tiennent deux piédestaux surmontés de vieux
chandeliers. Devant l’autel on trouve un
fonds baptismal neuf - don de l’ancien
pasteur de la paroisse A.E.Levén.
Le fonds baptismal.
Dans le fonds baptismal est placée une coupe de
métal en forme d’assiette, qui semble avoir été utilisée jadis pour la
conservation du saint chrème lors des enterrements. L’inscription sur le bord,
répétée trois fois, contient ceci :
Recorde (Recordare) nos esse mortalet
(Souviens-toi que nous sommes mortels); au fond est inscrit :
H est F. anno
1556
, c’est-à-dire:
Haec est facta anno 1556
(Celle-ci a été faite en 1556).
Les vitraux.
Les fenêtres du choeur sont aujourd’hui garnies de beaux
vitraux, offerts en 1912 par le commerçant en gros P Em. Lithander.
Les lustres.
L’église de Marstrand est aujourd’hui éclairée à l’électricité ;
à cette fin un certain nombre d’appliques et de rampes lumineuses ont été
posées. De plus sont suspendus au toit, à des chaînes rigides, trois grands et
superbes lustres (« couronnes de lumière ») datant de temps anciens.
Sur le grand lustre qui pend dans l’arche de triomphe du choeur, figure ce
qui suit :
« Olof Olofson, administrateur des vivres, du temps que cette Ville était
danoise, avec sa chère fille Kjerstin Jürgens, a dévotement offert ce Lustre à
l’Eglise de Marstrand, Anno 1679 ».
Le lustre du milieu ne possède aucune inscription, en revanche le
troisième porte la suivante :
« Anno 1633 le 24 décembre ce Lustre a été dévotement offert par
Fridrich Nilsen et Johan Plate à l’Eglise de Marstrand ».
Au dessus du lustre se tient un aigle en plein vol et on peut lire sur
chaque aile: « Jacob VTHSHIM » et « Daniel VTHSHIM ».
Les épitaphes et les peintures.
Aux deux murs latéraux de l’église sont
deux splendides épitaphes
(blasons) relatives au commandant Ehrenswärd et au
pilote en chef Strömcrona.
Sous la tribune est accrochée une épitaphe plus petite avec portrait,
concernant le juge Samuel Fredriksson Bagge et sa femme Catharina